L'état fait beaucoup pour empêcher le trafic: radar, sens uniques, obstacles (ilots pour piétons, dos d'âne, arbres), taxes sur l'essence, et pas suffisamment pour le fluidifier. Le minimum qu'on puisse faire c'est d'informer l'usager de la route sur les conditions actuelles et sur comment il pourrait arriver au plus vite à sa destination.
Les nouvelles passées à la radio ne donnent souvent pas d'alternative viable et implique que le conducteur sache exactement où ça se trouve (lorsqu'on fait un Zürich-Genève, on ne connaît pas forcément toutes les sorties d'autoroute).
Sur les autoroutes françaises cela a été mis en place, notamment sur le périphérique de Paris, même si des alternatives ne sont affichées que rarement (mais c'est déjà un bon début!).

Si seulement ne serait-ce que la moitié des entrées perçues grâce aux radars étaient rendues aux automobilistes de cette façon, on aurait des conducteurs moins stressés, plus efficaces parce qu'ils peuvent passer plus de temps au boulot (et avec la famille) et dulcis in fundo moins de pollution parce que les voitures feraient moins de sur-place.

Naturellement il existe des moyens techniques comme le TMC (Traffic Message Channel) couplé à un GPS, mais cela reste un outil encore destiné à une "élite" qui peut se le permettre et qui est un peu fana de l'informatique.

Et naturellement les verts verdoyants verront toute initiatives qui améliore l'état du trafic comme nocive pour l'environnement, mais il ne faudrait pas oublier que le citoyen n'y peut rien si la voiture pollue (il peut juste en choisir une moins polluante que les autres) et que les transports en commun ne sont pas toujours une solution viable.

Des sites comme celui du TCS ou les webcams sur les routes peuvent aider à prendre une décision sur l’itinéraire à suivre, mais la grande partie des automobilistes n’y ont pas accès lorsqu’ils sont en route et une fois de plus il n’y a pas d’alternative proposée, ni une approximation du temps perdu en empruntant la route encombrée par rapport à une situation fluide.